Les régimes d'exception, souvent mis en place dans des contextes de crises politiques ou sécuritaires, ont des répercussions significatives sur la trajectoire économique et le développement des infrastructures. Au Burkina Faso, ces régimes ont marqué l'histoire récente du pays, influençant les politiques publiques et la mise en œuvre des projets de développement. Cette étude se propose d'analyser leur impact sur la croissance économique et le développement des infrastructures, en mettant en évidence les dynamiques institutionnelles et les choix stratégiques retenus sous ces régimes.
L'objectif principal est d'évaluer dans quelle mesure ces périodes exceptionnelles freinent les investissements et la mise en place d'infrastructures essentielles à la croissance économique. L'analyse repose sur une approche qualitative et Analytique, combinant l'examen des données macroéconomiques, l'étude des politiques d'investissement en infrastructures et l'évaluation des effets des décisions prises sous ces régimes.
Les résultats montrent que si certains régimes d'exception ont permis d'accélérer la mise en œuvre de projets d'infrastructures par des décisions centralisées et une réduction des délais administratifs, d'autres ont conduit à une instabilité économique freinant les investissements et détériorant le climat des affaires. En particulier, l'incertitude politique et les tensions sociales récurrentes ont souvent entraîné une baisse des financements extérieurs et un ralentissement du développement économique.
Cette étude met en lumière la nécessité d'un cadre institutionnel stable et prévisible pour assurer un développement durable des infrastructures et une croissance économique soutenue. Elle souligne également l'importance d'une gouvernance inclusive, même en période d'exception, afin de garantir une continuité des investissements et une allocation efficace des ressources.
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