L’intermédiation en assurance constitue un maillon essentiel du secteur assurantiel, en facilitant la mise en relation entre les assurés et les compagnies d’assurance. Dans un contexte international marqué par la diversité des régulations et des cultures professionnelles, cette étude analyse la réglementation et l’exercice de la profession d’intermédiaire en assurance au Niger et au Danemark. Elle s'intéresse particulièrement à l’impact du « langage du cœur » — c’est-à-dire une approche empathique, humaine et centrée sur l’écoute — dans la facilitation de l’exercice de cette profession.
L’objectif principal est d’évaluer si l’intégration d’une dimension humaine et relationnelle dans la pratique professionnelle, en lien avec le cadre juridique, améliore l'efficacité et la légitimité des intermédiaires en assurance dans ces deux pays aux réalités contrastées. La démarche méthodologique adoptée repose sur une analyse comparative des législations en vigueur au Niger et au Danemark, enrichie par une lecture socio-interprétative du discours professionnel et des interactions dans le secteur de l’assurance. Des données secondaires provenant de textes réglementaires, rapports institutionnels et études sectorielles ont été mobilisées pour appuyer cette analyse.
Les résultats révèlent que si le cadre réglementaire au Danemark est plus strict, formalisé et numérisé, celui du Niger demeure en construction, avec des lacunes institutionnelles. Toutefois, dans les deux contextes, l’usage d’une communication empathique et personnalisée par les intermédiaires renforce la confiance des clients, fidélise la clientèle et favorise une meilleure compréhension des produits assurantiels. Le « langage du cœur » apparaît donc comme un levier stratégique, surtout dans les environnements où la méfiance envers le système d’assurance demeure forte.
En conclusion, l’étude suggère que, au-delà des aspects juridiques et techniques, la dimension relationnelle et humaine constitue un facteur facilitateur de l’exercice de l’intermédiation en assurance. Elle recommande de renforcer la formation des intermédiaires à l’éthique relationnelle, et d'intégrer cette approche dans les cadres de régulation et de pratique professionnelle, en particulier dans les pays en développement.
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