S’interroger quant à la survie des Institutions de Microfinance revient à se pencher sur leurs capacités à couvrir les charges par les propres revenus sans faire appel aux subventions et par conséquent sur leurs viabilités financières. Notre étude en panel sur les IMF au Burkina Faso entre 2014 à 2020, qui cherche à analyser les déterminants de la viabilité financière montre que principalement deux facteurs affectent et influencent leurs capacités à créer de la rente. Bien qu’il existe une relation négative entre le niveau du taux d’intérêt et la viabilité financière, il se trouve que le statut juridique de l’institution joue un rôle positif à l’atteinte de la viabilité financière. Ces résultats impliquent que dans le secteur de la microfinance au Burkina Faso, les acteurs doivent davantage se pencher à la définition et la mise en œuvre d’une politique du taux d’intérêt, de plus la définition du statut juridique de l’institution s’avère cruciale pour l’atteinte de l’autonomie financière.
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